ENTIER MOBILIER de l’HOTEL LOTTI, 7, rue de Castiglione, Paris 1er

mercredi 14 mai 2014 14:00
Hôtel LOTTI - 7, rue de Castiglione, Paris 1er.
Sale information
Vente aux enchères de l’entier mobilier de l’Hôtel LOTTI, le plus discret des grands hôtels :
plus de 150 chambres meublées, nombreux tableaux anciens, mobilier de style et d’époque, des centaines de gravures encadrées, du mobilier de salon, des appliques, une verrière… du mobilier de jardin, des miroirs, des mini bars, du matériel hôtelier…

Expositions Publiques :
lundi 12 mai de 11h à 18 heures
mardi 13 mai de 11h à 19 heures
vendredi 16 mai de 9h à 9h45 (pour les cuisines)

VENTE DU MATERIEL ET DES CUISINES LE VENDREDI à 10 H : INFORMATIONS et PHOTOS sur le moniteur.net et sur interencheres.com

HISTOIRE
L’hôtel Le Lotti, créé en 1910, est un hôtel de luxe situé au 7, rue de Castiglione, dans le 1er arrondissement de Paris, entre la Place Vendôme et le Jardin des Tuileries.
L'Hôtel Lotti se situe à l’emplacement de l’ancien couvent des Jacobins qui s’étendait de la rue Saint-Honoré au jardin des Tuileries. Il était séparé du couvent des Feuillants par un étroit passage, qui devait devenir sous l’Empire la rue Castiglione.
Au début du XXe siècle, Monsieur Lotti, maître d’hôtel au Continental (devenu l’hôtel Westin) servait fréquemment le Duc de Westminster. Ce dernier lui conseilla d’ouvrir un hôtel non loin de là, plus intime mais tout aussi luxueux ; il avança le capital nécessaire. Monsieur Lotti ouvrit l’hôtel avec 123 chambres en 1910. Succès immédiat, l’hôtel fut surnommé « le plus petit des grands Hôtels parisiens ».
Grâce au Duc de Westminster, le Lotti fut connu par une grande partie de la bourgeoisie et de l’aristocratie de l’époque.
L’hôtel et son restaurant furent inaugurés le 16 aout 1911, Le Tout Paris et nombreux aristocrates européens dont le duc de Westminster étaient présents.
La clientèle était constituée majoritairement d’aristocrates européens et de haute bourgeoisie américaine.
Mrs Wallis Simpson, femme divorcée, et Edouard d’Angleterre, fils de George V, y descendaient régulièrement pour y vivre leur romance. Devenu Edouard VIII après la mort de son père en 1936, il dut abdiquer la même année pour pouvoir épouser Mrs Simpson.
Coco CHANEL y séjourna régulièrement ; il n’était pas rare d’y croiser Jean COCTEAU en compagnie de Darius Milhaud et de Pablo Picasso.
Serge LIFAR et sa femme, la comtesse d’Asfeld, danseur et chorégraphe des ballets russes y loua une chambre à l’année dès 1955 et jusqu’en 1985.
Il a accueilli également la princesse Aga Khan, le Prince Albert, la princesse Paola de Belgique, de nombreux politiciens : Winston Churchill, Robert Kennedy, Richard Nixon, des artistes Paul McCartney, Hergé, Michèle Morgan, Jean-Claude Brialy, Claudia Cardinal, Paul Newman, Jane Fonda, David Niven, Kirk Douglas, Jane Birkin et Carla Bruni ; Karl Lagerfeld et ses mannequins dont Naomi Campbell, les Rolling Stones.
George ORWELL parle aussi de l’hôtel dans son livre Dans la dèche à Paris et à Londres. Il aurait travaillé au LOTTI alias l’ l’Hôtel X rue de Castiglione dans son livre.

QUELQUES OBJETS PHARES :
-Ecole GENOISE du XVIIème siècle, entourage de Giovanni Maria DELLEPIANE, dit IL MULINARETTO, Portrait de femme à l’éventail avec son fils, Toile. 200 x 129 cm. (Restaurations)
Estimation : 8.000 / 12.000 €
-Johannes VERELST (La Haye 1648 – Londres 1734), Portrait d’homme au livre, Toile. 132 x 101 cm. Signé et daté en bas à gauche Jon Verelst P. 1713. Restaurations. Cadre en bois doré de la fin du XVIIème siècle
Estimation : 6.000 / 8.000 €
-COMMODE à façade et côtés galbés en marqueterie de bois de violette. Elle ouvre à cinq tiroirs sur trois rangs séparés par des cannelures de laiton. Riche ornementation de bronzes vernis : chutes à espagnol
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